En tant qu'organisateur de l'événement, Nancy Athlétisme Métropole se félicite du succès de l'édition 2024 d'Octobre Rose, qui a vu une participation record avec plus de 9000 personnes. Cet engagement massif témoigne de la mobilisation des citoyens de Nancy et de ses environs pour soutenir la lutte contre le cancer du sein. L’événement phare, la marche-course de 5km, a permis de rassembler des coureurs et marcheurs unis autour d'une cause commune, offrant un cadre sportif et solidaire.

L’échauffement collectif, suivi du parcours à travers des sites emblématiques comme la Place Stanislas, a renforcé l’ambiance conviviale et l’esprit d’unité. Grâce aux inscriptions, le club a pu reverser 6€ par participant à la Ligue de Meurthe et Moselle de lutte contre le cancer, représentant une somme significative pour aider à financer la recherche et les actions de prévention.

​En tant qu'acteur local majeur, nous sommes fiers de contribuer à cet élan de solidarité, tout en encourageant la pratique sportive et en sensibilisant le public à l’importance du dépistage du cancer du sein. Nous remercions les participants, bénévoles et partenaires qui ont fait de cette édition un moment inoubliable et porteur d'espoir pour toutes les femmes touchées par la maladie.

Cancer du sein : vague d’espoir et marée rose

Toute de rose vêtue, la foule a déferlé au centre-ville nancéien ce dimanche matin : plus de 9 000 personnes (un record !) pour la course/ marche d’Octobre rose. L’événement phare de ce mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein profitera à la Ligue contre le cancer, qui soutient et informe.

En fait, non… Ce n’est pas Toulouse, la ville rose, c’est Nancy ! En tout cas, elle l’était ce dimanche matin. Et la couleur lui va bien. Ce nouveau look, qui trouve son paroxysme place de la Carrière vers 10 h 30 pour l’échauffement précédant le départ, la ville le doit évidemment à cette course/marche d’Octobre rose : le rendez-vous, fixé dans le cadre de ce mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, a cette fois officiellement séduit 9 025 personnes (contre 6 500 l’an dernier) mais certainement un peu plus !

« Certains viennent sans être inscrits, on le voit aux anciens tee-shirts », sourit Pascal Thiébaut, président du Nancy athlétisme métropole, club organisateur. « Si ça se trouve, ils sont près de 10 000 ! C’est beau, ça veut dire que les gens ont envie de venir et de soutenir cette cause. »

Auto-palpation et mammographies
La cause, c’est donc ce foutu cancer du sein qui touche quelque 60 000 femmes (dont 80 % à plus de 50 ans) chaque année en France, à l’origine de 12 000 décès l’an dernier. La parade ? D’abord le dépistage, car plus tôt le cancer est traité, plus on a de chance d’en venir à bout. Ce que souligneront les divers intervenants au micro, avant que la foule ne parte pour cinq kilomètres en ville, mais aussi les professionnels de santé ou étudiants tenant des stands d’information sur l’autopalpation ou la mammographie. 

Des pratiques que Francine, Claudine et Jo, toutes trois infirmières retraitées et venues marcher ensemble, saluent comme autant d’avancées précieuses. « Quand nous étions encore en activité, tout ce dépistage n’existait pas, se souvient Claudine. Et il y a 40 ans, un cancer du sein, c’était souvent fatal ! » Alors OK, une mammographie n’est « pas très agréable à faire, reconnaît sa copine Francine. Mais ce n’est rien comparé à la maladie ! »

Les jeunes aussi
Une évidence que ne nieront pas Denis Renaud et les salariés de l’Association lorraine de santé en milieu de travail (ASLMT), place de la Carrière. « Une de nos missions est justement de relayer les campagnes de santé publique, et particulièrement celle-ci », glisse le directeur, paré à marcher aux côtés d’une trentaine de collaborateurs : « Cette cause nous touche, alors on participe. » Et les jeunes ne sont pas loin… « Ma maman a eu un cancer du sein, elle va mieux mais du coup, je me suis déjà renseignée sur le dépistage. Je sais que je serai vigilante », assure Léa, du haut de ses 22 ans. Et aussi déguisée que ses copains de Midrab’Est, une association qui les fait se glisser dans la peau de grosses peluches pour jouer les mascottes. Peut-être un jour créeront-ils une mascotte pour la Ligue contre le cancer. Celle-ci percevra les bénéfices (6€ sur 14€ par inscrit) de la déferlante rose constatée ce dimanche. Forcément, il y aura du record dans l’air.

Textes Stéphanie Cheffer
Article de L'EST Républicain du 14/10/24

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