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On ne le présente plus, Benjamin Choquert, notre moustachu incarne depuis plusieurs années une partie de la vitrine de notre club. En ce début de saison, et ce malgré sa blessure à la clavicule à la fin de l’été, il n’a pas chômé. Ce féru passionné de sport mène toujours de front un double projet avec l’athlétisme mais également, et surtout, le duathlon.
La première médaille de la rentrée…
Aujourd’hui, s’il veut briller au plus haut niveau, Benjamin le sait, c’est
sur duathlon qu’il a le plus de chances de défendre ses chances au niveau
national, européen et mondial.
Preuve à l’appui, le mois dernier il prenait le départ des Championnats
d’Europe de Duathlon à Ibiza (20 octobre 2018) avec la ferme intention de
porter la France sur la plus haute marche du podium. Il fini finalement 2e,
un mal pour un bien puisque c’est un autre Français qui termine sur la 1ère
marche du podium. C’est un premier podium pour Benjamin sur la scène
européenne, de quoi nourrir quelques ambitions…
Décomposition
de sa performance
10km de course à pied en 30’55
40km de vélo en 1h00’16
5km de course à pied en 16’53
Temps d’effort en comptant les transitions : 1h48’46
Direction les Championnats de France
de Semi-Marathon…
En règle générale, les athlètes issus du demi-fond et du fond montent petit
à petit sur des distances plus longues. Après une transition de la piste à la
route, notre champion a rapidement pris le pas du semi-marathon mais également
du marathon même s’il a toujours pratiqué un peu de 10km sur route.
Départ des Championnats de France de Semi-Marathon 2018.
Les chronos parlent d’eux même : 1h02’46 sur Semi (2018) et 2h15’41 sur marathon (2018). Notre fan de mangas à ainsi fait le choix de s’aligner un peu au dernier moment aux championnats de France de semi-marathon à St-Omer le 28 octobre 2018. Il reviendra une nouvelle fois avec la médaille d’argent autour du cou, cette fois-ci avec un peu plus d’amertume… Le chrono : 1h05’05. Il commente sa performance :
« Je
suis content de ce podium mais frustré d’avoir été privé du sprint final. Avec
la fatigue de l’effort le premier s’est trompé de parcours et cela m’a empêché de jouer à
armes égales le sprint des derniers mètres »
Rencontre…
Un
gros mois d’octobre pour vous. Vous avez terminé 2e des championnats
d’Europe de Duathlon une semaine avant de terminer 2e des
Championnats de France de Semi-Marathon. Ce n’était pas gagné quand on se
rappelle votre blessure à la clavicule cet été.
Vous
n’avez plus de douleurs ?
Non, plus aucune douleur ni de gênes, j’ai même retrouvé un peu de force. Au début
de ma reprise, je n’arrivais même plus à faire des pompes.
On
vous sait grand sportif, comment compile-t-on plusieurs préparations en même
temps ?
En
étant bien entouré et conseillé ! Cela étant, je commence à me connaitre
depuis le temps et je sais ce que je peux ou ne peux pas faire. La préparation
était surtout axée sur les Europe, les "France" de Semi c’était un bonus, pour le
plaisir.
C’est
une belle fin de saison mais sans doute quelques peu fatigante. Comment vous
sentiez vous avant ce Semi-Marathon ?
J’étais
bien car j’avais réussi mes "Europe". J’arrivais sans pression et sans me poser
de question.
Aviez-vous
spécialement préparé ce rendez-vous ?
Non,
je l’ai même choisi assez tard. Et même s’il était dans un coin de ma tête, l’objectif
restait les "Europe".
On
vous a vu aux avant-postes une grande partie de la course, c’était la tactique à
appliquer ?
Fred
(Frédéric Fabiani, son entraineur) voulait plutôt que je reste caché. Mais à
mon sens, si personne ne fait l’effort, la course n’avance pas et on aurait
été trop nombreux au dénouement. Julien Devanne, avec qui j’ai fait du Duathlon,
voulait passer assez vite au 10km pour éviter ce problème et faire le ménage,
cela me convenait.
Un
moment de flottement à la fin de la course. Un dénouement improbable. Que se
passe-t-il dans les dernières centaines de mètres ?
Le
premier avait choisi d’attaquer tôt. Moi je revenais doucement et attendais le
demi-tour du fond du parking (à quelques centaines de mètres de l’arrivée) pour
lancer le sprint. Mais il coupe le parcours en franchissant la rubalise. Je n’ai
pas pu défendre mes chances et l’affronter à armes égales.
Votre
prochaine échéance ?
Je
vais courir le cross de sélection pour les championnats d’Europe à Allonnes (le
28 novembre) et le dimanche suivant le 10km de la St Nicolas à Nancy.
Il
y plus de 10 ans, on vous a vu porter pour la première fois le maillot
tricolore en course de montage puis sur un labour de cross. Depuis, le
cross-country fait partie intégrante dans vos préparations…
Mon
premier maillot tricolore était en effet en course de montagne, mais c’est vrai
que pour moi le cross est un passage obligé en hiver.
Depuis
quelques saisons, on vous retrouve de plus en plus sur la route. Quels sont vos
objectifs pour cette saison 2018/2019 ?
Pour
2019, je vise un gros chrono sur marathon, si possible à Berlin (29 septembre
2019), mais la saison de Duathlon restera une priorité avec les "Monde" en avril
comme point d’orgue.
Le
mot de la fin… La moustache ?
Comme
tous les ans au mois de novembre je fais le Movember. C’est un mouvement pour
sensibiliser les gens aux maladies masculines et promouvoir le sport pour
préserver sa santé !
Interview de l’Est Républicain
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